Troubles cognitifs : comment les gérer ?

Comment reconnaître et gérer les troubles cognitifs efficacement ?
Vous avez du mal à vous concentrer, vous oubliez souvent des choses importantes ou vous ressentez des difficultés à structurer vos pensées ? Ces signes peuvent être le reflet de troubles cognitifs qui affectent des fonctions essentielles comme la mémoire, l’attention et le langage.
Qu’ils apparaissent progressivement ou soudainement, ces troubles peuvent impacter la vie quotidienne, générer du stress et rendre certaines tâches plus complexes. Pourtant, il est possible d’agir ! Grâce à une meilleure compréhension des causes et à des approches adaptées, il est possible d’améliorer ses capacités cognitives et de préserver son autonomie.
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Qu'est-ce que les troubles cognitifs ?
Également appelés troubles neurocognitifs, les troubles cognitifs désignent une altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives, telles que la mémoire, l’attention, le langage ou encore le raisonnement. Ces dysfonctionnements peuvent être légers, modérés ou sévères, avec des impacts variables selon leur cause et leur évolution.
On parle de troubles cognitifs lorsqu'une personne rencontre des difficultés à assimiler, traiter ou restituer des informations. Que ce soit se souvenir d’un rendez-vous, suivre une conversation ou organiser ses activités, ces troubles peuvent progressivement altérer l’autonomie et la qualité de vie. Bien qu’ils puissent survenir à tout âge, les troubles cognitifs sont particulièrement fréquents chez les sujets âgés, en raison du vieillissement cérébral.
Selon le DSM-5, le manuel de référence international en santé mentale publié par l'Association américaine de psychiatrie, les troubles cognitifs sont acquis, c’est-à-dire qu’ils apparaissent après une période de fonctionnement cognitif normal. Contrairement aux troubles neurologiques, tels que la dyslexie, la dysorthographie ou la dyspraxie, ils ne sont pas présents dès la naissance.
⏩ À ne pas confondre ! Les troubles cognitifs ne sont pas des troubles psychologiques, comme la dépression, ni des pathologies psychiatriques, telles que la schizophrénie. Ils résultent d’un déclin progressif des fonctions cérébrales. Des approches comme la TCC (thérapie cognitive et comportementale), l’EFT, l’EMDR ou encore le neurofeedback peuvent aider à stabiliser et améliorer certaines capacités cognitives.
Les signes courants des troubles cognitifs
Les troubles cognitifs se manifestent de différentes façons. Dans les cas les plus avancés, on parle de troubles cognitifs sévères.
Voici les symptômes les plus fréquents des troubles cognitifs :
- Des oublis répétés ;
- Une perte de mémoire ;
- Des difficultés à se concentrer ou à maintenir son attention ;
- Des troubles du langage (difficultés à trouver ses mots ou formuler des phrases cohérentes) ;
- Des problèmes d’organisation et de planification ;
- Des troubles de la perception visuo-spatiale ;
- Des problèmes de communication (difficultés à suivre ou à participer à une conversation) ;
- Des changements brusques d’humeur ;
- Une altération du raisonnement ou du jugement ;
- Des difficultés à effectuer des tâches quotidiennes.
⏩ Une étude publiée en 2024 dans la revue médicale The Lancet, menée par le Dr Christopher J.L. Murray et le Dr Theo Vos de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington, révèle que près de la moitié des cas de démence pourraient être évités ou retardés en agissant sur des facteurs de risque comme l’hypertension, la dépression ou le manque d’activité physique.
Les différents types de troubles cognitifs
Les troubles de la mémoire
La mémoire est l’une des premières fonctions atteintes par les troubles neurocognitifs. Lorsqu’elle est altérée, il devient difficile d’enregistrer, de stocker ou de récupérer des informations.
Les troubles cognitifs peuvent toucher la mémoire à court terme, rendant l’apprentissage de nouvelles informations difficile, ou la mémoire à long terme, entraînant l’oubli d’événements passés. Certaines personnes manquent des rendez-vous, ont du mal à retenir des consignes ou répètent les mêmes questions sans s’en rendre compte.
Ces troubles sont souvent associés au vieillissement cérébral, mais ils peuvent aussi être causés par des maladies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, ou des traumatismes crâniens. D’autres affections, telles que la démence vasculaire, qui résulte d’une altération du flux sanguin vers le cerveau, ou encore la maladie de Parkinson, peuvent également affecter les fonctions mnésiques.
⏩ Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 55 millions de personnes dans le monde souffrent de démence, la maladie d’Alzheimer étant la principale cause.
Les troubles de l'attention
Les troubles cognitifs liés à l’attention se traduisent par des difficultés à se concentrer sur une tâche, à filtrer les distractions et à organiser ses pensées. Une personne atteinte peut se sentir mentalement dispersée, avoir du mal à suivre une conversation ou éprouver des difficultés à structurer ses actions.
Ces troubles peuvent être causés par des problèmes neurologiques, comme la maladie de Huntington, ou associés à des pathologies spécifiques, comme le TDA/H (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). De plus, des lésions cérébrales traumatiques dues à un accident ou un choc crânien peuvent impacter durablement l’attention et la concentration.
Les troubles du langage
Les troubles cognitifs du langage se caractérisent par des difficultés à comprendre, organiser ou exprimer des idées verbalement ou par écrit. Les personnes concernées peuvent chercher leurs mots fréquemment, rencontrer des difficultés à structurer leurs phrases ou éprouver du mal à comprendre des énoncés complexes.
Ces troubles peuvent évoluer lentement dans le cadre de maladies neurodégénératives, comme la dégénérescence fronto-temporale qui touche les lobes du cerveau impliqués dans le langage et le comportement. Dans certains cas, l’apparition des troubles est brutale, notamment après un accident vasculaire cérébral (AVC) qui peut provoquer une aphasie, un trouble sévère de la communication orale et écrite.
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Les causes des troubles cognitifs
Les facteurs génétiques
Nos gènes jouent un rôle important dans le fonctionnement de notre cerveau. Certaines personnes héritent de prédispositions qui peuvent augmenter le risque de développer des troubles cognitifs, comme la maladie de Huntington. Par exemple, le gène APOE ε4 est connu pour être associé à un risque plus élevé d’Alzheimer, mais cela ne signifie pas qu’une personne porteuse développera forcément la maladie.
⏩ Toutefois, la génétique n’explique pas tout. Dans de nombreux cas, l’apparition des troubles cognitifs résulte d’une interaction entre des facteurs héréditaires et environnementaux, comme le mode de vie, l’alimentation et l’activité physique. Ainsi, même avec un terrain génétique prédisposant, il est possible d’adopter des habitudes qui aident à préserver le cerveau et à ralentir certains processus dégénératifs.
Les traumatismes crâniens
Un choc à la tête peut parfois laisser de graves séquelles. Que ce soit à la suite d’une chute ou d’un accident, un traumatisme crânien peut perturber certaines fonctions cognitives, comme la mémoire, l’attention ou la rapidité de réflexion. Par exemple, cela peut affecter la capacité à planifier, à parler ou à se souvenir d’informations essentielles.
Dans certains cas, les lésions cérébrales résultant d’un traumatisme crânien sévère peuvent favoriser l’apparition de maladies neurodégénératives comme la démence post-traumatique.
Les sportifs pratiquant des disciplines à risque, comme la boxe ou le football, sont aussi particulièrement concernés par ces blessures. Les commotions cérébrales à répétition peuvent accélérer l’apparition de troubles cognitifs à long terme.
Les maladies neurodégénératives
Les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, figurent parmi les principales causes des troubles cognitifs. Elles provoquent un déclin progressif des fonctions cérébrales, impactant non seulement la mémoire, mais aussi la réflexion, la prise de décision et, dans certains cas, le comportement.
Ces maladies sont souvent perçues comme irréversibles, mais il existe des solutions pour ralentir leur progression et améliorer la qualité de vie des personnes concernées. Une prise en charge adaptée, notamment grâce aux thérapies cognitives, aide à préserver l’autonomie et les capacités cérébrales le plus longtemps possible.
Les traitements et les stratégies d'adaptation
Les médicaments
Les médicaments jouent un rôle important dans la prise en charge des troubles cognitifs, en particulier lorsqu’ils sont liés à des maladies neurodégénératives. Certains traitements visent à ralentir le déclin cognitif, tandis que d’autres aident à gérer les symptômes associés, comme les troubles du sommeil, l’anxiété ou les difficultés de concentration.
Toutefois, ces traitements ne sont pas curatifs et doivent être complétés par d’autres approches pour optimiser les capacités du cerveau et améliorer la qualité de vie des patients.
La rééducation cognitive
La rééducation cognitive est une approche thérapeutique visant à stimuler et renforcer les capacités mentales des personnes souffrant de troubles cognitifs. Grâce à des exercices ciblés, elle aide à améliorer la mémoire, l’attention, le langage et le raisonnement.
Cette prise en charge repose sur différentes techniques : des jeux de mémoire, des exercices de résolution de problèmes ou encore des activités de stimulation sensorielle. Elle peut être réalisée avec des spécialistes, comme des neuropsychologues ou des orthophonistes, qui adaptent les séances en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.
Dans certains cas, la rééducation cognitive est associée à des approches complémentaires comme la psychothérapie qui peut aider à mieux gérer les émotions et l’impact des troubles cognitifs sur la vie quotidienne.
Les aides techniques et les aménagements environnementaux
Adapter l’environnement d’une personne souffrant de troubles cognitifs est essentiel pour préserver son autonomie et sa sécurité. Les aides techniques et les aménagements environnementaux permettent de compenser certaines difficultés en simplifiant les gestes du quotidien.
Voici quelques ajustements faciles à mettre en place :
- Des rappels électroniques et des calendriers interactifs pour aider à structurer les journées et à ne pas oublier les tâches importantes ;
- Des objets connectés, comme des montres intelligentes ou des détecteurs de mouvement, pour assurer un suivi et éviter les situations à risque ;
- Des étiquettes et repères visuels sur les placards et les objets afin de faciliter l’orientation et la reconnaissance des espaces.
Qui consulter pour les troubles cognitifs ?
Face à des troubles de la mémoire, de l’attention ou du langage, il est normal de se poser des questions et de chercher des réponses. Consulter un professionnel de santé permet de mieux comprendre la situation et d’adopter les solutions les plus adaptées.
Selon la nature et l’évolution des troubles cognitifs, plusieurs spécialistes peuvent intervenir pour établir un diagnostic précis :
- Le médecin généraliste : il est souvent le premier professionnel à consulter lorsqu’on remarque des troubles de la mémoire, de l’attention ou du langage. Il va pouvoir réaliser un bilan initial en interrogeant sur les symptômes et leur évolution, et également effectuer des tests de dépistage. Si nécessaire, il peut orienter vers un spécialiste pour des examens plus approfondis ;
- Le neurologue : spécialiste du système nerveux, il intervient en cas de suspicion de maladie neurodégénérative ou de lésion cérébrale. Il peut prescrire des examens comme l’IRM cérébrale ou l’électroencéphalogramme (EEG) pour mieux comprendre l’origine des troubles ;
- Le neuropsychologue : il effectue une évaluation approfondie des fonctions cognitives. Il propose aussi des exercices de rééducation cognitive adaptés aux difficultés identifiées ;
- Le gériatre : spécialisé dans la prise en charge des seniors, il évalue les troubles cognitifs liés au vieillissement et adapte les traitements pour maintenir l’autonomie le plus longtemps possible ;
- L’orthophoniste : son rôle est essentiel lorsque les troubles cognitifs affectent le langage et la communication. Il aide à améliorer l’expression orale et écrite ;
- Le psychiatre ou le psychologue : ils peuvent apporter un soutien psychologique aux personnes souffrant de troubles cognitifs.
⏩ Le saviez-vous ? Les gériatres et neurologues utilisent plusieurs outils de dépistage pour évaluer les capacités cognitives d’une personne. L’un des plus connus est le Mini-Mental State Examination (MMSE), un test simple et rapide permettant d’obtenir une première indication sur la santé mentale d’une personne.
L'importance du soutien et de l'accompagnement
Les associations et les ressources disponibles
Face aux troubles cognitifs, il est essentiel de ne pas rester seul. De nombreuses associations et ressources sont disponibles pour informer, accompagner et soutenir les personnes concernées ainsi que leurs proches. Ces organisations proposent souvent des groupes de parole, des conseils personnalisés, des ateliers de stimulation cognitive et des formations pour les aidants.
Certaines associations, comme France Alzheimer, offrent un accompagnement précieux aux familles et aux patients. Elles permettent d’accéder à des outils pratiques pour mieux gérer la maladie au quotidien.
Les conseils pour les proches et les aidants
Accompagner un proche atteint de troubles cognitifs peut être un parcours éprouvant, à la fois sur le plan mental, émotionnel et physique. Face aux changements progressifs, il est naturel de ressentir des inquiétudes et des doutes. Pourtant, chaque geste, aussi simple soit-il, peut avoir un impact positif sur le bien-être de la personne concernée.
Tout d’abord, il est essentiel de faire preuve de patience et de compréhension. Les troubles cognitifs peuvent entraîner des oublis fréquents, des moments de confusion ou des variations d’humeur. Réagir avec calme, reformuler sans brusquer et rassurer la personne permet de maintenir un climat serein et rassurant.
La communication joue également un rôle clé. Utiliser des phrases simples, parler lentement et vérifier que la personne a bien compris permet d’éviter la frustration et de rendre les échanges plus fluides. Le langage non verbal, comme un sourire ou un regard bienveillant, peut aussi renforcer la compréhension et le lien affectif.
De plus, il est important d’encourager l’autonomie avec douceur. Même si certaines tâches deviennent plus complexes, il est important de laisser la personne faire ce qu’elle peut à son rythme. Des repères visuels, des routines et des activités adaptées peuvent l’aider à préserver ses capacités et sa confiance en elle.
Enfin, il est important pour les aidants de ne pas s’oublier. Prendre du temps pour soi, accepter de se reposer et solliciter du soutien lorsque nécessaire ne signifie pas abandonner son proche, mais au contraire, se donner les moyens d’être plus disponible et serein dans l’accompagnement. Des solutions existent, comme les services d’aide à domicile ou les structures d’accueil temporaire, permettant ainsi aux aidants de souffler et de mieux faire face aux défis du quotidien.
Les stratégies pour maintenir une bonne qualité de vie
Même si les troubles cognitifs peuvent impacter le quotidien, de nombreuses solutions existent pour maintenir une bonne qualité de vie et cultiver le bien-être :
- Stimuler l’esprit : les jeux de mémoire, la lecture, l’apprentissage de nouvelles activités ou encore la musique sont autant de moyens d’entretenir les fonctions cognitives ;
- Maintenir une routine quotidienne : établir un planning bien défini permet de réduire l’anxiété et de faciliter l’organisation ;
- Adopter une alimentation équilibrée : manger des aliments riches en oméga-3 et en antioxydants favorise la santé cérébrale et aide à ralentir le déclin cognitif. Par exemple, les poissons gras et les légumes verts apportent des nutriments essentiels à la mémoire et à la concentration ;
- Pratiquer une activité physique régulière : en stimulant la circulation sanguine, le sport améliore l'apport en oxygène et en nutriments vers le cerveau. De plus, il contribue également à la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions, ce qui améliore la mémoire, l’attention et la gestion du stress ;
- Entretenir des relations sociales : garder le contact avec ses proches et participer à des activités en groupe aide à maintenir une bonne santé mentale.
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FAQ, Questions & Réponses sur les troubles cognitifs
Qu'est-ce que les troubles cognitifs ?
Les troubles cognitifs désignent une altération des fonctions cérébrales comme la mémoire, l’attention, le langage et le raisonnement. Ils peuvent être légers, modérés ou sévères et affecter la vie quotidienne.
Quels sont les différents types de troubles cognitifs ?
- Troubles de la mémoire : oublis fréquents, difficulté à retenir de nouvelles informations.
- Troubles de l’attention : incapacité à se concentrer ou à filtrer les distractions.
- Troubles du langage : difficulté à trouver ses mots ou à structurer ses phrases.
- Troubles visuo-spatiaux : problèmes d’orientation et de perception des distances.
Quelles sont les causes des troubles cognitifs ?
- Facteurs génétiques : certaines maladies sont héréditaires (ex. maladie d’Alzheimer).
- Traumatismes crâniens : accidents impactant le cerveau.
- Maladies neurodégénératives : Alzheimer, Parkinson, démence vasculaire.
- Facteurs environnementaux : stress, alimentation, mode de vie sédentaire.
Quels sont les traitements et stratégies d’adaptation ?
- Médicaments : ralentissent le déclin cognitif dans certaines pathologies.
- Rééducation cognitive : exercices pour stimuler la mémoire et l’attention.
- Aménagements du quotidien : rappels électroniques, organisation structurée.
- Activité physique et alimentation adaptée : favorisent la neuroplasticité.
Qui consulter pour les troubles cognitifs ?
- Médecin généraliste : premier interlocuteur pour évaluer la situation.
- Neurologue : en cas de suspicion de maladie neurodégénérative.
- Neuropsychologue : pour un bilan approfondi et des exercices adaptés.
- Orthophoniste : pour les troubles du langage.
- Psychologue : soutien émotionnel et adaptation aux changements.
Quelle est l’importance du soutien et de l’accompagnement ?
L’accompagnement est essentiel pour maintenir l’autonomie et la qualité de vie des personnes atteintes. Les aidants familiaux et les associations spécialisées jouent un rôle clé dans le bien-être et la stimulation cognitive des patients.
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Références
Voici nos sources pour écrire ce dossier sur les troubles cognitifs :
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