Cervicalgie : comment soulager la douleur au cou ?

Femme ressentant une douleur cervicale, massant son cou pour soulager une tension musculaire. Illustration des symptômes de la cervicalgie.
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Comment prévenir et traiter efficacement la cervicalgie ?

Vous ressentez des douleurs au cou, une raideur persistante ou des tensions qui s’accumulent jour après jour ? Et si votre cervicalgie était liée à votre posture, à votre mode de vie ou même au stress ? Fréquente et parfois invalidante, cette douleur peut impacter aussi bien votre bien-être physique que mental.

Qu’elle soit aiguë ou chronique, la cervicalgie peut avoir de nombreuses causes : travail prolongé devant un écran, gestes répétitifs, mauvais oreiller ou encore tensions musculaires. Heureusement, il existe des solutions naturelles ainsi que des thérapies douces pour prévenir et soulager efficacement les douleurs cervicales.

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Qu'est-ce que la cervicalgie ?

Définition et description

La cervicalgie désigne une douleur localisée au niveau du cou, affectant les vertèbres cervicales. Elle peut apparaître progressivement ou brutalement, en fonction de sa cause :

  • Cervicalgie aiguë : elle survient soudainement et disparaît en quelques jours ou en quelques semaines. Elle est souvent liée à un faux mouvement, à une mauvaise posture ou à un traumatisme comme le coup du lapin ;
  • Cervicalgie chronique : la douleur persiste au-delà de trois mois et devient handicapante au quotidien. Elle peut être la conséquence d’un trouble musculo-squelettique, d’une pathologie sous-jacente ou d’un traumatisme mal soigné ;
  • Cervicalgie inflammatoire : elle résulte d’une inflammation des articulations cervicales et peut être liée à des maladies comme la polyarthrite rhumatoïde. Contrairement aux autres formes, elle ne dépend pas uniquement des mouvements et peut survenir même au repos.

⏩ Le saviez-vous ? Environ deux tiers de la population seraient concernés, au moins une fois dans leur vie, par des douleurs du cou. Chaque année, une personne sur cinq présente un épisode de cervicalgie de plus de 30 jours.

Les mécanismes physiologiques de la douleur cervicale

La douleur cervicale trouve son origine dans plusieurs mécanismes physiologiques.

Tout d’abord, la région cervicale est composée de sept vertèbres, numérotées de C1 à C7, maintenues entre elles par des disques intervertébraux, des muscles et des ligaments. Ces structures assurent la stabilité et la mobilité du cou, permettant des mouvements tels que la rotation, la flexion et l'extension.

Lorsque l’un de ces éléments est soumis à un stress excessif, une inflammation peut se développer, provoquant une cervicalgie inflammatoire. Cette inflammation est souvent la réponse du corps à un traumatisme, une infection ou une maladie sous-jacente comme l’arthrite.

Voici les principaux mécanismes de la douleur cervicale :

  • Contractures musculaires : elles résultent d'une mauvaise posture prolongée ou d'un faux mouvement. Ces contractures peuvent être particulièrement fréquentes chez les personnes travaillant de longues heures devant un écran ;
  • Compression nerveuse : elle peut être provoquée par une hernie discale cervicale, entraînant des douleurs irradiantes ou des fourmillements dans les bras ;
  • Inflammation articulaire : elle est souvent liée à des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ;
  • Dégénérescence discale : avec l'âge, les disques intervertébraux perdent leur élasticité. Cette usure peut engendrer des douleurs chroniques.

Causes et facteurs de risque de la cervicalgie

Les causes fréquentes de la cervicalgie

Voici les principales causes de la cervicalgie :

  • Mauvaise posture prolongée ;
  • Traumatismes et chocs comme un accident de voiture ou une chute ;
  • Tensions musculaires ;
  • Stress émotionnel ;
  • Troubles de la vision ;
  • Maladies dégénératives comme l’arthrose facettaire ;
  • Inflammation des articulations.

⏩ Une mauvaise posture de la tête en avant augmente significativement la pression exercée sur la colonne cervicale, augmentant ainsi le risque de douleur chronique.

Facteurs de risque liés au mode de vie

Certains facteurs de risque liés aux habitudes quotidiennes peuvent favoriser l’apparition ou l’aggravation de la cervicalgie :

  • Un mode de vie trop sédentaire : lorsque l’on bouge peu et qu’on ne pratique pas d’activité physique, nos muscles du dos et de la nuque ont tendance à s’affaiblir. Résultat ? Ils sont plus vulnérables face aux tensions et aux douleurs. Cela peut favoriser l’apparition d’un mal de dos comme une lombalgie ;
  • De longues heures passées devant un écran : rester assis dans la même position, surtout si l’écran est mal réglé, met une pression importante sur la nuque et peut créer des blocages ;
  • L’utilisation excessive du smartphone : avez-vous déjà entendu parler du "text neck" ? C’est ce phénomène qui survient lorsque l’on regarde son téléphone tête baissée. Cette posture sollicite excessivement les muscles cervicaux et peut provoquer une cervicalgie ;
  • Un mauvais choix de literie : un oreiller pour cervicalgie permet d’éviter les douleurs nocturnes. Il doit bien épouser la forme du cou et assurer un bon alignement de la colonne vertébrale ;
  • Le stress et les tensions émotionnelles : lorsque nous sommes anxieux, notre corps réagit en contractant involontairement les muscles du cou et des épaules. Avec le temps, ces tensions peuvent provoquer des douleurs persistantes.

Symptômes et diagnostic de la cervicalgie

Symptômes courants

La cervicalgie se manifeste par une douleur au niveau du cou, mais ses symptômes peuvent varier en fonction de la cause et de la gravité du problème. Certains ressentiront une simple gêne passagère, tandis que d’autres souffriront d’une douleur persistante impactant leur quotidien.

Les symptômes fréquents de la cervicalgie sont :

  • Douleur localisée au cou, qui peut être sourde, lancinante ou aiguë ;
  • Raideur et réduction de la mobilité, rendant les mouvements de la tête difficiles ;
  • Tensions musculaires dans la nuque, les épaules et parfois même le haut du dos ;
  • Maux de tête (céphalées de tension) associés aux contractures des muscles cervicaux ;
  • Fourmillements ou engourdissements dans les bras ou les mains, indiquant une possible compression nerveuse ;
  • Douleurs irradiantes vers les épaules, les omoplates, voire jusqu’aux doigts ;
  • Vertiges ou sensation d’instabilité, notamment si la circulation sanguine vers le cerveau est légèrement perturbée.

⏩ Le saviez-vous ? Une cervicalgie peut parfois provoquer des acouphènes en raison des tensions musculaires autour de l’oreille interne !

Signes d’alerte nécessitant une consultation

Dans la plupart des cas, une cervicalgie est bénigne et disparaît avec du repos. Toutefois, certains symptômes nécessitent une attention particulière et doivent inciter à consulter un professionnel de santé sans tarder.

Quand consulter un médecin en cas de mal aux cervicales ?

  • Si la douleur est très intense ou persistante (plus de 6 semaines sans amélioration) ;
  • En cas de fièvre, frissons ou perte de poids inexpliquée ;
  • Si la douleur apparaît brutalement après un traumatisme (chute, accident, coup du lapin) ;
  • Si la douleur s’accompagne de troubles neurologiques : faiblesse musculaire, perte de sensibilité, difficulté à tenir un objet ;
  • En cas de troubles de l’équilibre ou de vertiges importants ;
  • Si la douleur est associée à des difficultés respiratoires ou une douleur thoracique.

Étapes et outils pour un diagnostic précis

Lorsqu’une cervicalgie devient persistante ou préoccupante, il est essentiel d’établir un diagnostic précis afin d’en identifier la cause.

Le médecin commence généralement par un interrogatoire détaillé, durant lequel il pose des questions sur l’intensité et l’évolution de la douleur, son mode d’apparition ainsi que les antécédents médicaux du patient. Cette première étape est suivie d’un examen clinique visant à évaluer la mobilité du cou, la présence de tensions musculaires et d’éventuels signes neurologiques tels qu’une faiblesse musculaire.

Si nécessaire, des examens complémentaires peuvent être prescrits pour affiner le diagnostic. Par exemple, le médecin pourrait recommander une radiographie afin de détecter d’éventuelles déformations vertébrales ou un scanner cervical pour examiner les structures osseuses avec précision. Enfin, lorsque la douleur s’accompagne de sensations de fourmillements ou de perte de sensibilité dans les bras, un électromyogramme (EMG) peut être réalisé dans le but d'évaluer l’atteinte des nerfs.

⏩ Lorsque la cervicalgie est causée par des gestes répétitifs ou des postures contraignantes dans un cadre professionnel, elle peut entraîner un arrêt de travail prolongé. Dans cette situation, il est recommandé de se référer au tableau des maladies professionnelles pour vérifier les conditions de prise en charge et les aides disponibles.

Traitement et prise en charge de la cervicalgie

Approches non-médicamenteuses

Il existe des solutions naturelles pour soulager la cervicalgie, sans forcément passer par des médicaments. Parfois, le simple fait de bouger régulièrement et d’adopter de bonnes habitudes suffit à faire une vraie différence !

Des étirements doux et des exercices de mobilisation cervicale permettent de détendre les muscles et d’éviter qu’ils ne se raidissent. En parallèle, prêter attention à sa posture est essentiel : ajuster la hauteur de son écran, éviter de garder la tête penchée trop longtemps et choisir un oreiller adapté pour bien soutenir la nuque la nuit peuvent vraiment aider à prévenir les douleurs.

Et parce que les douleurs physiques sont souvent liées aux tensions émotionnelles, il est important de prendre du temps pour se poser et se détendre !

Options médicamenteuses

Si la douleur devient trop forte ou handicapante au quotidien, les médicaments peuvent être un soutien temporaire. Le paracétamol est souvent proposé en premier recours pour atténuer l’inconfort. Si la douleur persiste ou s’accompagne d’une inflammation, un anti-inflammatoire non- stéroïdien comme l’ibuprofène peut être recommandé.

Dans certains cas, lorsque les muscles restent trop contractés, le médecin généraliste peut prescrire un décontractant musculaire pour aider à relâcher les tensions. Si la cervicalgie est chronique et très douloureuse, il arrive que des infiltrations de corticoïdes soient envisagées, mais cela reste une option réservée aux cas les plus résistants aux autres traitements.

Même si ces solutions peuvent apporter un soulagement rapide, elles ne traitent pas la cause du problème. C’est pourquoi il est important de les accompagner de changements durables dans les habitudes de vie et de compléter avec d’autres approches pour favoriser un bien-être à long terme.

Alternatives thérapeutiques

En complément des traitements classiques en cas de cervicalgie, il existe plusieurs médecines douces qui peuvent aider à soulager les tensions et retrouver plus de confort au quotidien.

L’ostéopathie et la chiropraxie sont souvent très appréciées pour leur capacité à rééquilibrer les articulations cervicales et à redonner de la souplesse aux muscles du cou. En quelques séances, il est possible de ressentir une vraie amélioration.

⏩ Bien que l’ostéopathie et la chiropraxie aient des approches similaires pour soulager les douleurs musculo-squelettiques, elles présentent des différences notables.

L’acupuncture, en stimulant des points précis du corps, peut aussi favoriser la détente et réduire les douleurs persistantes. Quant aux massages thérapeutiques, ils permettent de relâcher en profondeur les tensions accumulées, surtout si la cervicalgie est liée au stress ou à une mauvaise posture prolongée.

D’autres méthodes, comme la rééducation posturale avec un kinésithérapeute, le yoga doux, ou encore des approches en psychologie pour mieux gérer le stress et la douleur chronique, peuvent être d’un grand soutien.

⏩ Ce qui fonctionne le mieux varie d’une personne à l’autre : l’important est d’explorer et de découvrir quelle thérapie alternative vous correspond le plus.

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Conseils pratiques pour vivre avec la cervicalgie

Gestion de la douleur au quotidien

Vivre avec une cervicalgie peut parfois être frustrant, mais heureusement, quelques ajustements simples permettent de mieux gérer la douleur au quotidien. L’un des premiers réflexes à adopter est d’écouter son corps : éviter les mouvements brusques, ne pas forcer sur la nuque lorsqu’elle est douloureuse et intégrer des moments de repos quand c’est nécessaire.

Bouger régulièrement est aussi essentiel pour éviter que la douleur ne s’installe durablement. Même si l’inconfort peut inciter à limiter les mouvements, rester trop immobile favorise la raideur musculaire.

Enfin, gérer son stress est une dimension souvent négligée dans la prise en charge de la cervicalgie. Pratiquer des exercices de respiration ou de méditation contribue à relâcher les tensions musculaires et à atténuer la douleur.

Techniques d'auto-assistance et auto-massage

Lorsque la douleur se fait sentir, il est possible d’agir rapidement avec quelques gestes simples.

Un auto-massage des cervicales aide à détendre les muscles et à améliorer la circulation sanguine. Il suffit d’utiliser le bout des doigts pour effectuer de légères pressions circulaires sur les zones tendues, en insistant sur la base du crâne et les trapèzes. Pour plus d’efficacité, vous pouvez utiliser une huile végétale apaisante et anti-inflammatoire comme le macérat huileux d’arnica.

L’application de chaleur, comme une bouillotte ou un patch chauffant, est idéale pour détendre les muscles. À l’inverse, une poche de froid peut calmer l’inflammation si la douleur est plus vive.

Certains outils peuvent aussi être d’une grande aide, comme une balle de tennis placée entre le dos et un mur pour masser les muscles en profondeur.

Choix de l'oreiller et de la literie

Pour soulager et prévenir la cervicalgie, un oreiller adapté peut faire toute la différence, car il soutient le cou et évite les mauvaises positions nocturnes. Les modèles en mousse à mémoire de forme, en latex ou même en plumes offrent différents niveaux de confort.

Le matelas joue également un rôle clé, car il permet de maintenir un bon alignement de la colonne vertébrale, réduisant ainsi les tensions cervicales. Il ne doit être ni trop dur, ni trop mou.

De plus, adopter une bonne position pour dormir aide à éviter les douleurs au réveil. Dormir sur le dos avec un oreiller qui épouse parfaitement la courbure du cou est souvent recommandé. En revanche, dormir sur le ventre est à éviter, car cette position oblige à tourner la tête sur le côté, créant des tensions inutiles.

Soutien psychologique et qualité de vie

Vivre avec des douleurs cervicales peut parfois être épuisant, non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Quand la douleur s’installe dans le quotidien, il est normal de ressentir du stress, de la frustration, voire une certaine lassitude. C’est pourquoi il est essentiel de prendre soin de son bien-être émotionnel et de sa santé mentale.

S’entourer et en parler est important. Exprimer ce que l’on ressent, partager ses difficultés avec ses proches et accepter de demander de l’aide permet de se sentir soutenu. Pour certaines personnes, échanger avec un professionnel comme un psychologue peut être une ressource précieuse, notamment lorsque la douleur devient chronique et impacte la qualité de vie.

Enfin, il est essentiel de ne pas laisser la douleur dicter son quotidien. Garder une vie active, continuer ses loisirs, adapter ses activités plutôt que de les abandonner permet de maintenir un bon équilibre et de garder un bon état d’esprit !

Qui consulter en cas de cervicalgie ?

Médecin généraliste et spécialistes médicaux

En cas de cervicalgie, la première étape est de consulter son médecin généraliste. Il pourra évaluer la situation, identifier d’éventuels facteurs déclencheurs, et proposer un traitement adapté. Si la douleur ne s’améliore pas ou s’aggrave, il pourra orienter vers un spécialiste.

Parmi les spécialistes médicaux, un rhumatologue est recommandé en cas de cervicalgie inflammatoire. Si la douleur s’accompagne de fourmillements, d’une perte de sensibilité ou d’une faiblesse musculaire, un neurologue peut être consulté. Dans certains cas, un chirurgien orthopédique peut être sollicité si une intervention est envisagée, notamment en cas de hernie discale sévère ou de lésions importantes des vertèbres cervicales.

Professionnels paramédicaux (kinésithérapeutes, ostéopathes)

Lorsque la cervicalgie est due à des tensions musculaires ou à un mauvais alignement postural, plusieurs professionnels paramédicaux peuvent aider à soulager la douleur et améliorer la mobilité.

Le kinésithérapeute intervient par des exercices et des massages pour renforcer les muscles et corriger la posture, tandis que l’ostéopathe, avec des manipulations douces, rééquilibre le corps et libère les tensions. Le chiropracteur, quant à lui, se concentre sur l’alignement vertébral pour réduire les blocages nerveux.

Ces approches complémentaires permettent une prise en charge efficace et durable de la cervicalgie.

Praticiens en médecine alternative (acupuncteurs, ergothérapeutes)

En complément des traitements médicaux et paramédicaux, certaines médecines alternatives peuvent aider à soulager la cervicalgie.

Issue de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture permet de réduire la douleur et les tensions musculaires en stimulant certains points énergétiques du corps. De nombreuses personnes constatent une nette amélioration après quelques séances, en particulier lorsque la cervicalgie est liée au stress ou aux tensions nerveuses.

L’ergothérapeute est un allié précieux pour les personnes souffrant de cervicalgie chronique liée à leur mode de vie ou leur travail. Il aide à adapter l’environnement de travail (position de l’écran, choix du siège et gestes au quotidien) afin de réduire les sollicitations excessives du cou et de prévenir l’aggravation des douleurs.

Prévention de la cervicalgie

Postures et ergonomie

Adopter une bonne posture au quotidien est essentiel pour prévenir la cervicalgie et éviter les tensions inutiles au niveau du cou. Que ce soit au travail, en voiture ou à la maison, garder la tête bien alignée avec la colonne vertébrale réduit considérablement les pressions sur les muscles cervicaux.

Au bureau, il est recommandé de positionner son écran à hauteur des yeux pour éviter de pencher la tête en avant. Une chaise ergonomique avec un bon soutien lombaire permet également de mieux répartir la pression sur la colonne vertébrale.

Activité physique et exercices recommandés

Le mouvement est l’un des meilleurs alliés pour prévenir la cervicalgie et le mal de dos en général. Une activité physique régulière permet de renforcer les muscles du dos et du cou, tout en maintenant une bonne mobilité articulaire. Les sports comme la natation, le yoga ou le Pilates sont particulièrement recommandés, car ils favorisent la souplesse et le renforcement musculaire sans traumatiser la colonne cervicale.

Des exercices spécifiques peuvent aussi être réalisés au quotidien pour détendre les muscles du cou et éviter les tensions. Des mouvements simples, comme incliner doucement la tête de chaque côté, faire des rotations lentes ou encore hausser les épaules, aident à prévenir les raideurs et améliorent la circulation sanguine dans la région cervicale.

⏩ Une simple pause de 5 minutes toutes les heures pour bouger et s’étirer peut suffire à prévenir les tensions cervicales et améliorer la posture sur le long terme.

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FAQ, Questions & Réponses sur la cervicalgie

Qu'est-ce que la cervicalgie ?

La cervicalgie désigne une douleur située au niveau du cou, touchant les vertèbres cervicales.

Elle peut être :

  • Aiguë : apparaît soudainement et disparaît en quelques jours ou semaines.
  • Chronique : persiste plus de 3 mois et devient handicapante.
  • Inflammatoire : liée à des maladies comme la polyarthrite rhumatoïde et présente même au repos.

Quelles sont les causes et facteurs de risque de la cervicalgie ?

Les principales causes sont :

  • Mauvaise posture prolongée (travail sur écran, "text neck")
  • Tensions musculaires et stress
  • Traumatisme (coup du lapin, accident)
  • Arthrose cervicale et maladies dégénératives
  • Mauvaise literie ou oreiller inadapté.

Les facteurs de risque incluent la sédentarité, le stress, et le manque d’activité physique.

Quels sont les symptômes et comment diagnostiquer la cervicalgie ?

Les symptômes courants incluent :

  • Douleur au cou, pouvant irradier vers les épaules ou la tête
  • Raideur et limitation des mouvements
  • Maux de tête et vertiges
  • Engourdissements ou fourmillements dans les bras

Un diagnostic peut être posé par un médecin grâce à un examen clinique et des examens d’imagerie (radio, IRM, scanner).

Quels sont les traitements disponibles pour prendre en charge la cervicalgie ?

  • Traitements médicamenteux : antalgiques, anti-inflammatoires, myorelaxants.
  • Thérapies manuelles : kinésithérapie, ostéopathie, chiropraxie.
  • Médecines douces : acupuncture, massages, yoga.
  • Dispositifs adaptés : oreillers ergonomiques, correcteurs de posture.
  • Exercices d’étirement et renforcement musculaire pour soulager les tensions.

Quels conseils pratiques suivre pour vivre avec la cervicalgie ?

  • Adopter une posture correcte au travail et en dormant.
  • Utiliser des techniques de relaxation pour gérer le stress (respiration, méditation).
  • Pratiquer des auto-massages et appliquer du chaud ou du froid selon les besoins.
  • Faire des pauses régulières lors d’une activité statique prolongée.

Qui consulter en cas de cervicalgie ?

  • Médecin généraliste : premier point de contact pour une évaluation initiale.
  • Rhumatologue : en cas de douleur chronique ou inflammatoire.
  • Neurologue : si des symptômes nerveux apparaissent (fourmillements, perte de sensibilité).
  • Kinésithérapeute, ostéopathe, chiropracteur : pour des manipulations et exercices adaptés.

Comment prévenir la cervicalgie ?

  • Maintenir une bonne posture (alignement tête-colonne vertébrale).
  • Pratiquer une activité physique régulière (natation, yoga, pilates).
  • Éviter de rester trop longtemps dans la même position (pauses fréquentes).
  • Bien choisir son oreiller et sa literie pour éviter les tensions nocturnes.

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Références

Voici nos sources pour écrire ce dossier sur la cervicalgie :


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