Martial Gonnet
Kinésiologue à Saint-Paul-sur-Yenne

Je m’appelle Martial Gonnet. Pendant plus de 25 ans, j’ai eu la chance de faire un métier que beaucoup considèrent comme une vocation : celui de boulanger. La boulangerie est une école de rigueur et de passion, mais aussi d’exigence. Les journées commencent avant l’aube, dans l’odeur chaude du pain qui cuit et dans le rythme effréné des fournées. Mais ce métier, aussi riche et gratifiant soit-il, est exigeant. À force de repousser mes limites, j’ai fini par m’épuiser et ainisi perdre le goût de ce travail. Le diagnostic est tombé : burn-out.

Mais voilà à presque 40 ans quel chemin prendre ? Où dois je aller ?

C’est dans ce contexte particulier que la kinésiologie est entrée dans ma vie.

Au départ, je ne connaissaispas du tout cette approche. Plusieurs amies m'en avait parlé, mais sans vraiment comprendre ce que cette discipline recouvrait. Un jour, presque par hasard — mais je crois que le hasard est toujours bien fait —, la kinésiologie s’est présentée à moi comme une réponse à mon état de blocage et de fatigue.

J’ai découvert une pratique douce, qui s’appuie sur l’intelligence du corps et sur le fait que celui-ci conserve en mémoire les stress, les émotions et les blocages qui empêchent de s’épanouir pleinement. La kinésiologie ne soigne pas une maladie au sens médical du terme ; elle accompagne vers un rééquilibrage global, vers un mieux-être profond, vers un bien-être désiré.

Dès les premières séances reçues, j’ai senti que cette approche me parlait. Elle me permettait de retrouver une connexion à moi-même, d’écouter enfin ce que mon corps cherchait à me dire depuis longtemps.

Peu à peu, j’ai pris conscience que la kinésiologie pouvait devenir bien plus qu’un soutien ponctuel. Elle représentait ma voie de transformation personnelle et, pourquoi pas, un nouveau chemin de vie professionnelle.

Décidé à me former sérieusement et après de nombreuses recherches et recontres, j’ai choisi de rejoindre l’école Auranesis à Chambéry.

Cette école m’a offert un cadre structuré et bienveillant pour plonger dans l’univers de la kinésiologie. J’y ai découvert un large éventail de techniques et de modules trés différents les uns des autres mais avec toujours un même point commun : Le test musculaire. Chacun de ces modules apportant une compréhension plus fine du fonctionnement du corps, de l’énergie, et des mécanismes émotionnels qui enjolivent ou bloquent notre quotidien.

Module après module, j’ai pris goût à cet apprentissage même si retourner à l'école à 38 ans c'est pas très facile ! Mais quel bonheur : c’était comme si, après avoir consacré une partie de ma vie à nourrir les corps par le pain, je pouvais aider les autres, les nourrir par une écoute différente, plus subtile, plus profonde.

La kinésiologie m’a ouvert des horizons insoupçonnés :

• Comprendre les mémoires du corps, ces empreintes laissées par le vécu de chacun.

• Accompagner la gestion du stress, en permettant à chacun d'exploiter ses propres ressources.

• Aider et soutenir le développement personnel des personnes en les accompagnant à dépasser leurs blocages inconscients.

• Être présent à l’autre, sans aucun jugement ni réponse toute faite, toujours dans la bienveillance et lerespect.

Cet apprentissage n’a pas seulement été une formation technique ; il a été une école de vie. Chaque module venait résonner avec mon histoire personnelle, me donnant des clés pour comprendre mon burn-out, mes choix passés, et surtout mes possibilités d’avenir.

En juin 2025, j’ai passé ma certification officielle, et je l’ai obtenue. Ce fut un moment fort : la reconnaissance d’un long travail, mais aussi l’ouverture officielle vers une nouvelle étape de mon existence.