Dyspraxie : Trouble de la coordination motrice

Qu’est-ce que la dyspraxie, ce trouble de la coordination motrice ?
Vous avez remarqué que votre enfant semble plus maladroit que les autres ? Qu’il a du mal à s’habiller seul, à écrire correctement ou à coordonner ses gestes ? Vous vous sentez vous-même souvent en décalage dans les tâches du quotidien, sans jamais avoir trouvé d’explication claire à ces difficultés. Et si c’était de la dyspraxie ?
Souvent méconnue, la dyspraxie est un trouble neurologique qui touche la coordination des mouvements. Qu’elle apparaisse dans l’enfance ou persiste à l’âge adulte, elle peut avoir un réel impact sur la vie scolaire, sociale et professionnelle. Mais rassurez-vous : la dyspraxie n’est pas une fatalité. Une fois identifiée, elle peut être accompagnée de manière efficace et bienveillante.
Comprendre les différentes formes de dyspraxie, savoir en repérer les signes, poser un diagnostic, mettre en place un accompagnement personnalisé, utiliser les bons outils au quotidien : autant d’étapes qui permettent de retrouver confiance et autonomie !
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Qu'est-ce que la dyspraxie ?
Définition et explication du trouble de la coordination
Imaginez devoir faire vos lacets, écrire un mot ou attraper une balle, mais que votre corps ne parvienne pas à effectuer et à maîtriser correctement ces gestes. C’est le quotidien des personnes atteintes de dyspraxie, un trouble de la coordination motrice qui peut se manifester dès l’enfance, mais aussi perdurer à l’âge adulte.
La dyspraxie, aussi appelée trouble développemental de la coordination (TDC), affecte la capacité à planifier et à exécuter des mouvements volontaires. Le cerveau "sait" ce qu’il faut faire, mais le passage à l’action devient difficile, parfois même maladroit. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, cela n’a rien à voir avec un manque d’intelligence ou de volonté : c’est une altération neurologique, souvent invisible, qui nécessite d’être reconnue et accompagnée.
Selon la Haute Autorité de Santé, la définition de la dyspraxie correspond à une atteinte spécifique du développement moteur, indépendante de tout déficit sensoriel ou intellectuel. C’est pourquoi elle fait partie des troubles neurologiques spécifiques du développement, au même titre que la dysgraphie ou le TDA/H.
⏩ Le saviez-vous ? On estime que 5 à 7% des enfants d'âge scolaire sont concernés par un trouble développemental de la coordination, ce qui en fait un trouble bien plus fréquent qu’on ne le pense !
Les différentes formes de dyspraxie
La dyspraxie ne se manifeste pas de la même manière chez tous les individus. En réalité, il serait plus juste de parler des dyspraxies, tant leurs formes peuvent varier d’une personne à l’autre. Certaines touchent la parole, d’autres la motricité globale ou les gestes du quotidien.
Voici les principaux types de dyspraxie :
- Dyspraxie visuo spatiale : elle affecte la perception de l’espace. La personne a du mal à se repérer dans son environnement, à juger les distances ou à organiser les objets dans l’espace. Cela peut rendre difficile des gestes simples comme poser un verre sans le renverser, recopier un texte ou ranger ses affaires ;
- Dyspraxie verbale : elle touche la coordination des muscles nécessaires à la parole. Les sons sont mal articulés, les mots sortent difficilement, comme s’ils étaient "bloqués". Cela peut compliquer l’expression orale, malgré une pensée claire ;
- Dyspraxie constructive : elle provoque des difficultés à assembler des éléments. Monter un puzzle, construire avec des legos ou réaliser un bricolage devient un véritable défi ;
- Dyspraxie idéatoire : elle se manifeste par une difficulté à utiliser des objets de manière fonctionnelle. La personne sait ce qu’elle veut faire, mais ne parvient pas à coordonner ses gestes pour s’en servir (manier un stylo, un compas, une paire de ciseaux…) ;
- Dyspraxie idéomotrice : ici, ce sont les gestes symboliques ou appris qui posent problème, comme mimer une action, faire coucou de la main ou imiter une chorégraphie ;
- Dyspraxie de l’habillage : elle concerne tout ce qui touche aux gestes liés à l’habillement. S’habiller seul, attacher des boutons, enfiler un pantalon ou faire ses lacets peut demander énormément d’efforts, voire être impossible sans aide.
À savoir, les différentes formes de dyspraxie peuvent s’additionner, rendant le quotidien particulièrement exigeant, notamment à l’école ou au travail.
Causes et facteurs de risque de la dyspraxie
À ce jour, les causes exactes de la dyspraxie ne sont pas entièrement élucidées. Toutefois, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale.
Le trouble pourrait avoir une origine prénatale ou périnatale, comme une souffrance fœtale, une prématurité, ou encore une anomalie du développement cérébral. Certains chercheurs évoquent aussi une prédisposition génétique, bien qu’aucun gène unique n’ait été clairement isolé à ce jour.
Des études suggèrent également que des perturbations de certaines zones du cerveau responsables de la planification motrice, comme le cortex prémoteur ou les noyaux gris centraux, pourraient être en cause. En somme, le cerveau est "câblé" différemment, ce qui altère la fluidité des gestes.
Enfin, il est important de noter que la dyspraxie n’est pas liée à un traumatisme psychologique ou à un manque d’éducation. Elle n’est ni causée par les parents ni par l’environnement.
Les symptômes et les manifestations de la dyspraxie
Troubles moteurs
Les troubles moteurs sont au cœur de la dyspraxie. Ce sont eux qui rendent les gestes du quotidien laborieux, parfois imprévisibles. Les enfants concernés peuvent paraître maladroits, lents ou agités, alors qu’en réalité leur cerveau peine à programmer et exécuter les mouvements avec fluidité.
Cela peut se manifester dès la petite enfance : l’enfant tombe souvent, renverse ce qu’il tient, a du mal à grimper, courir ou sauter. L’apprentissage de l’écriture est également compliqué : la tenue du stylo est crispée, le tracé tremblant, l’écriture difficilement lisible. Ces signes évoquent souvent une dysgraphie, un trouble de l’écriture qui peut être associé à la dyspraxie.
Chez les adultes, ces troubles moteurs ne disparaissent pas, mais ils se manifestent différemment : gestes hésitants, fatigue importante liée à la concentration motrice ou encore évitement de certaines tâches manuelles.
Troubles visuospatiaux
Les troubles visuospatiaux sont fréquents chez les personnes atteintes de dyspraxie visuo spatiale. Ils rendent difficiles la perception et l’organisation des objets dans l’espace. Le cerveau a du mal à construire une image mentale précise de l’environnement, ce qui perturbe l’orientation, les déplacements ou même la copie d’un dessin.
Concrètement, l’enfant peut avoir du mal à se repérer sur une feuille, à différencier sa droite de sa gauche ou à retrouver un objet posé juste à côté de lui. Ces difficultés affectent l’apprentissage de l’écriture, des mathématiques (notamment la géométrie), mais aussi les jeux de construction et les activités sportives.
Chez l’adulte, ces troubles se traduisent souvent par des problèmes d’orientation, de lecture de plans ou de gestion de l’espace (conduite automobile, rangement, aménagement d’un lieu…).
⏩ Ces limitations ne sont pas liées à un trouble de la vue, mais bien à la façon dont le cerveau interprète ce qu’il perçoit. Elles peuvent donc coexister avec une vue parfaitement normale.
Impact de la dyspraxie sur la vie quotidienne
La dyspraxie, qu’elle soit diagnostiquée chez l’enfant ou chez l’adulte, a un impact bien réel sur la vie de tous les jours. Les gestes qui semblent simples pour la plupart des gens peuvent devenir de véritables sources de stress, de fatigue ou de frustration.
La dyspraxie de l’enfant se traduit par des difficultés à l’école : lenteur à écrire, maladresse dans les activités manuelles ou sportives, fatigue rapide, voire isolement social. Certains enfants développent une faible estime de soi ou un refus de faire des efforts, souvent confondu avec un manque de motivation.
La dyspraxie de l’adulte peut gêner dans le cadre professionnel, en particulier dans les métiers nécessitant de la précision, de l’organisation spatiale ou des mouvements coordonnés. Elle peut aussi rendre le quotidien plus complexe. Par exemple, la cuisine, le ménage et la gestion des transports ou des tâches administratives peuvent devenir éprouvants.
⏩ Ces difficultés, souvent invisibles, peuvent être mal comprises par l'entourage. C’est pourquoi un accompagnement bienveillant est essentiel, que ce soit via la rééducation, l’adaptation du cadre de vie, ou l’accompagnement psychologique.
Le diagnostic de la dyspraxie
Évaluation et tests utilisés pour diagnostiquer le trouble
Diagnostiquer une dyspraxie demande une évaluation approfondie, car les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre et se confondre avec d’autres troubles. Ce n’est donc pas un diagnostic "à l’œil nu", mais un processus rigoureux mené par une équipe pluridisciplinaire.
Tout commence généralement par une suspicion : des difficultés motrices persistantes, une maladresse importante, un enfant très lent dans ses gestes ou qui évite certaines activités. Ce signalement peut venir des parents, des enseignants ou du médecin généraliste.
Pour établir un diagnostic fiable, plusieurs examens sont alors nécessaires :
- Un bilan psychomoteur, réalisé par un psychomotricien, évalue la coordination des mouvements, l’équilibre, la planification gestuelle ou encore la motricité fine ;
- Un bilan neuropsychologique, mené par un psychologue spécialisé, permet d’analyser le fonctionnement global du cerveau, notamment les capacités de planification, d’attention ou de repérage spatial ;
- Un bilan ergothérapeutique est utile pour comprendre l’impact des troubles dans la vie quotidienne, que ce soit à l’école, à la maison ou lors de loisirs ;
- Un bilan orthophonique peut aussi être demandé, surtout si l’on suspecte une dyspraxie verbale associée à des troubles du langage.
Selon les cas, d’autres tests peuvent venir compléter le diagnostic pour affiner la compréhension du profil de la personne :
- Un bilan ophtalmologique et orthoptique permet de vérifier la motricité des yeux et d’écarter un trouble visuel qui pourrait perturber la coordination ou la lecture ;
- Un bilan orthophonique est utile pour évaluer le langage oral et écrit ainsi que le raisonnement logico-mathématique. Il est particulièrement recommandé si une dyspraxie verbale ou un trouble des apprentissages est suspecté ;
- Un bilan pédopsychiatrique peut être proposé lorsque des signes de troubles affectifs ou émotionnels, tels que l’anxiété, l’inhibition ou un état dépressif, sont présents. Il permet de différencier ce qui relève du développement psychologique ou d’un trouble neurologique sous-jacent.
Ces bilans ne sont pas systématiques, mais ils peuvent jouer un rôle précieux pour affiner le diagnostic et orienter au mieux l’accompagnement.
Différenciation entre la dyspraxie et d'autres difficultés motrices
La dyspraxie peut facilement être confondue avec d’autres troubles moteurs, notamment dans l’enfance. Il est donc essentiel de bien la différencier pour éviter les erreurs de prise en charge.
Contrairement à un simple retard moteur, lié par exemple à un manque de stimulation ou à une immaturité passagère, la dyspraxie est un trouble neurologique durable. Elle ne se "rattrape" pas avec le temps sans accompagnement spécifique, même si certaines habiletés peuvent s’améliorer grâce aux compensations mises en place.
Elle se distingue aussi des troubles liés à une lésion cérébrale plus sévère, comme une paralysie cérébrale, car elle ne s’accompagne pas de déficience motrice majeure ou de troubles sensoriels importants. De même, un enfant qui présente un TDA/H peut sembler agité ou maladroit, mais ses difficultés relèvent davantage de l’impulsivité ou de l’inattention que d’un trouble de la coordination gestuelle.
C’est pourquoi l’évaluation approfondie est si importante : elle permet de repérer avec précision les mécanismes en jeu, d’écarter d’autres hypothèses et de poser un diagnostic clair.
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Les approches d'accompagnement et de traitement de la dyspraxie
Méthodes d'intervention pour améliorer la motricité
Bonne nouvelle : même si la dyspraxie ne se "guérit" pas, il est tout à fait possible d’améliorer la coordination motrice et de faciliter le quotidien grâce à un accompagnement adapté. Le secret réside dans la régularité, la patience et une approche sur mesure, centrée sur les besoins spécifiques de chaque personne.
Parmi les interventions les plus courantes, on retrouve :
- La psychomotricité, qui aide à renforcer la conscience corporelle, à développer la coordination et à améliorer l’équilibre. Ces séances ludiques sont particulièrement efficaces chez l’enfant, mais peuvent aussi être bénéfiques pour un adulte dyspraxique ;
- L’ergothérapie, qui permet d’adapter les gestes du quotidien. Le travail de l’ergothérapeute aide à trouver des stratégies pour faciliter l’écriture, l’habillage ou l’autonomie à l’école et à la maison ;
- La rééducation motrice spécifique, en collaboration avec un kinésithérapeute, est notamment recommandée lorsque la dyspraxie s’accompagne d’un tonus musculaire insuffisant ou de troubles posturaux.
L’objectif n’est pas d’obtenir des gestes "parfaits", mais de rendre les actions du quotidien plus fluides, plus efficaces et surtout moins fatigantes.
⏩ Le saviez-vous ? Lorsqu’un entraînement moteur est répété régulièrement et adapté aux besoins de la personne, le cerveau peut développer de nouvelles connexions pour faciliter les gestes du quotidien. C’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale : une capacité incroyable du cerveau à s’adapter, particulièrement utile chez les enfants dyspraxiques.
Utilisation de ressources et d'outils spécialisés
Pour accompagner la dyspraxie enfant ou adulte au quotidien, il existe aujourd’hui de nombreux outils concrets et ressources utiles qui peuvent faire une vraie différence.
En milieu scolaire, les enfants dyspraxiques peuvent bénéficier :
- d’adaptations pédagogiques (temps supplémentaire aux évaluations, consignes orales plutôt qu’écrites, présentation adaptée des supports…) ;
- d’outils numériques, comme un clavier simplifié, un logiciel de dictée vocale ou une tablette, qui permettent de contourner les difficultés d’écriture ;
- d’un Projet d’Accueil Individualisé (PAI) ou d’un PPS (projet personnalisé de scolarisation), mis en place avec l’équipe éducative et les professionnels de santé.
À la maison comme au travail, des aides techniques existent aussi : poignées épaissies pour les stylos, couverts ergonomiques, vêtements à fermeture facile, applications mobiles pour l’organisation ou la mémorisation des tâches, etc.
L’essentiel est d’adapter l’environnement plutôt que de demander à la personne de s’adapter constamment à un monde qui ne prend pas en compte ses besoins. En valorisant ses points forts et en allégeant les contraintes motrices, on favorise non seulement l’autonomie, mais aussi la confiance en soi.
Vivre avec la dyspraxie
Le rôle des proches et des professionnels dans le soutien des personnes dyspraxiques
Vivre avec une dyspraxie peut parfois être un véritable défi. Les gestes simples deviennent des obstacles, et l’incompréhension de l’entourage peut accentuer le sentiment de solitude ou d’échec. C’est pourquoi le regard et l’attitude des proches, des enseignants, et des professionnels de santé jouent un rôle essentiel dans le parcours de la personne dyspraxique.
Un enfant dyspraxique aura besoin d’un cadre bienveillant et encourageant, où ses efforts sont valorisés, même s’ils ne sont pas "parfaits". Les parents peuvent apprendre à adapter certaines attentes, à célébrer les petites victoires et à offrir des repères stables dans le quotidien. Le dialogue avec l’école est tout aussi important, notamment pour mettre en place des aménagements qui réduisent la fatigue et le sentiment d’échec.
Côté professionnels, l’accompagnement est souvent pluridisciplinaire : psychomotricien, ergothérapeute, orthophoniste, mais aussi psychologue pour soutenir l’estime de soi et mieux gérer les émotions liées aux difficultés.
Chez l’adulte, le soutien passe aussi par la reconnaissance du trouble. Trop de personnes atteintes de dyspraxie adulte ont grandi sans diagnostic, avec un sentiment diffus de décalage. Un accompagnement adapté peut les aider à redonner du sens à leur parcours et à mettre en place des stratégies concrètes, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.
Ressources et conseils pour favoriser le développement des compétences motrices
Favoriser l’autonomie et la progression motrice des personnes dyspraxiques ne repose pas uniquement sur les séances en cabinet. De nombreux gestes du quotidien peuvent devenir des occasions d’apprentissage, à condition qu’ils soient proposés dans un cadre rassurant, sans pression et avec une vraie dose de patience.
Voici quelques conseils concrets :
- Proposer des activités motrices ludiques : jeux de construction simples, pâte à modeler, peinture au doigt, parcours moteurs à la maison… L’objectif est de stimuler la coordination sans que cela ne ressemble à un exercice imposé ;
- Adapter l’environnement : privilégier des objets faciles à manipuler, utiliser des ustensiles ergonomiques, organiser l’espace pour limiter les distractions et les efforts inutiles ;
- Encourager la répétition dans la bonne humeur : plus un geste est répété dans un contexte positif, plus le cerveau aura de chances de créer des automatismes utiles ;
Il existe aussi de nombreuses ressources en ligne ainsi que des associations spécialisées dans les troubles neurologiques comme la dyspraxie pour accompagner au mieux les familles, les enseignants et les personnes concernées.
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FAQ, questions & réponses sur la dyspraxie
Qu’est-ce que la dyspraxie ?
La dyspraxie, ou trouble développemental de la coordination (TDC), est un trouble neurologique affectant la planification et l’exécution des mouvements volontaires. Le cerveau perçoit correctement les actions à effectuer, mais le corps a du mal à les réaliser de façon fluide. Elle peut se manifester dès l’enfance et persister à l’âge adulte, sans lien avec un déficit intellectuel ou sensoriel.
Quels sont les symptômes et les manifestations de la dyspraxie ?
Les symptômes varient selon les formes, mais on observe souvent :
- Une maladresse motrice (chutes fréquentes, difficultés à écrire ou à s’habiller) ;
- Des troubles visuo-spatiaux (orientation dans l’espace, organisation sur une feuille) ;
- Une lenteur dans les gestes quotidiens ;
- Des difficultés d’élocution (dans les cas de dyspraxie verbale).
Ces difficultés peuvent impacter l’école, le travail et la vie sociale.
Comment diagnostiquer la dyspraxie ?
Le diagnostic repose sur une évaluation pluridisciplinaire : bilans psychomoteur, neuropsychologique, ergothérapeutique et parfois orthophonique. Le diagnostic vise à identifier les formes spécifiques de dyspraxie, à écarter d’autres troubles et à comprendre leur impact dans le quotidien. Ce processus est essentiel pour mettre en place un accompagnement adapté.
Quelles sont les approches d'accompagnement et de traitement de la dyspraxie ?
Il n’existe pas de traitement curatif, mais des accompagnements efficaces :
- Psychomotricité pour améliorer la coordination ;
- Ergothérapie pour faciliter les gestes du quotidien ;
- Outils numériques (claviers adaptés, dictée vocale…) ;
- Aménagements scolaires ou professionnels personnalisés.
L’objectif : gagner en autonomie et réduire la fatigue liée aux efforts moteurs.
Comment vivre avec la dyspraxie ?
Avec un bon accompagnement, il est tout à fait possible de vivre pleinement avec la dyspraxie. Le soutien des proches, des enseignants et des professionnels est fondamental. Adapter les tâches, encourager les efforts, valoriser les progrès : tout cela renforce la confiance et l’autonomie. Des activités ludiques, des outils pratiques et des stratégies concrètes peuvent grandement améliorer le quotidien.
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Références
Voici nos sources pour écrire ce dossier sur la dyspraxie :
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